Ce que vous vous apprêtez à lire n’est pas un article scientifique même comme le titre est totalement ringard, je sais. Voulez-vous vraiment aller au bout de cet article ? Vous voulez vraiment suivre un fou qui a volé vos habits et qui s’enfuit tout nu avec ceux-ci ? Vous voulez vraiment me suivre dans mon délire ? En tout cas je vous le déconseille fortement. Vous êtes encore là ? Hum… tant pis pour vous, on ne va pas dire que je ne vous avais pas prévenus.
Il paraît qu’on fête la « Sainte Education »ces temps à DCY. Pour l’occasion je ressors mon dictionnaire, histoire de voir ce qu’il dit à son sujet (« l’homme n’est rien sans son bord » disent-ils). L’éducation renvoie à l’enseignement des règles de conduite sociale et à la formation des facultés physiques, morales et intellectuelles qui président à la formation de la personnalité (Encarta, 2009). Je vous le concède cette définition est bien trop vague surtout quand plus loin le dit dictionnaire mentionne l’instruction en synonyme. Attendez que je guette encore mon bord… Instruction… «Ensemble de connaissances acquises, notamment au cours de la scolarité » Hum-hum… Nous l’avons notre première erreur/limite.
L’éducation ne se limite pas à l’instruction
Mieux, l’éducation ne se limite pas à la scolarisation bien qu’elle englobe cette dernière. J’entends dire : « les écoles, les enseignants, c’est eux les responsables ! Nous payons, qu’ils gèrent ». Eh ben c’est trop facile chers parents. Peut-être que ça vous aiderait de réviser avec vos enfants. Je ne parle pas d’une aide à la révision, mais d’une véritable révision. Lisez les dictionnaires que vous achetez à vos enfants. Je me dévoue pour l’occasion. Répétez après moi : L’éducation renvoie à l’enseignement des règles de conduite sociales et à la formation des facultés physiques, morales et intellectuelles qui président à la formation de la personnalité. Chacun a donc sa partition à jouer. Les parents sont interpellés sur au moins trois dimensions : la dimension sociale, la dimension morale et la dimension physique. J’ai dit « au moins ». En fait c’est vos enfants, c’est vous que ça regarde prioritairement. Les autres sont justes payés pour (essayer de) le faire. Ne leur demandez pas de décrocher la lune pour vous. Observez vos enfants, observez les signes, et apprenez à les interpréter de la manière la plus adéquate possible. Et puisqu’on parle d’observation, attendez que je vous dise autre chose…
L’instruction et l’éducation ne s’imposent PAS
Chers parents, merci pour tout ! Merci pour ces nuits (ou ces jours, qui sait ?!) de plaisir intense au bout desquelles des « mini vous » ont été conçus. Merci de ne pas vous être débarrassés de ceux-ci, de ne pas avoir trouvé le moyen de le faire ou même d’avoir eu peur de le faire. Merci pour tous ces choix de vie. Maintenant, il faut que je vous rappelle les définitions du vocable « choix » : manière de sélectionner ; possibilité de faire une sélection ; ce qui a été sélectionné ; ensemble varié offert à la sélection.
Vous avez choisi de mener la vie que vous menez, vous avez choisi vos activités professionnelles, vous avez choisi de vous marier ou de rester célibataires, vous avez décidé d’avoir des enfants. Imposer des choix de vie à vos enfants c’est comme aller à l’encontre de l’instinct de survie. Vous ne pouvez pas vivre la vie de vos enfants par procuration. Vous pouvez penser ce que vous voulez mais même avec toute la volonté du monde vous ne pouvez pas vivre à la place de vos enfants ou même respirer à la place de ceux-ci. Tout le monde (du nourrisson au vieillard) sait que s’il a le nez bouché, il doit respirer par la bouche.
Assumez vos rôles d’observateurs, de consultants et d’éclaireurs, vous ne pouvez pas faire mieux que ça. Vous ne devez donc pas choisir quelles études feront vos enfants, quelles carrières professionnelles ils auront, quand et avec qui ils se marieront ou s’ils auront des enfants ou pas. Ce n’est vraiment pas à vous de le faire. Ce que vous pouvez par contre faire c’est orienter vos enfants, les guider en fonction de leurs aptitudes et capacités intrinsèques que vous aurez préalablement observées. C’est à vous que revient la tâche de détecter le (s) type (s) d’intelligence les plus développés chez vos enfants et de les faire remonter vers leurs établissements scolaires et centres de formation. Selon Gardner, il en existe 09 : l’intelligence linguistique, l’intelligence logico-mathématique, l’intelligence corporelle-kinesthésique, l’intelligence spatiale, l’intelligence interpersonnelle, l’intelligence musicale, l’intelligence intra personnelle, l’intelligence naturaliste et l’intelligence existentielle (www.espritsciencemetaphysiques.com). Il ne sert donc à rien de vouloir que vos enfants deviennent des architectes quand ils ne sont doués que pour les langues ou la musique par exemple. Si vous vous entêtez, vous produirez des inadaptés sociaux qui ne veulent rien faire et qui n’attendent que d’être arrachés à la vie pour mettre un terme à leurs irréversibles frustrations.
Je sais que vous êtes tous en train de vous dire « celui-ci parle même de quoi ? Est-ce qu’il a même des enfants ici dehors » ?! Non je n’en ai pas, et je puis vous dire que pour le moment je n’en veux même pas (Allez dire !) et ce ne sont pas mes parents qui peuvent me faire changer d’avis. C’est moi et moi tout seul. La dernière fois que je me suis fait manipuler par un parent, j’avais 16 ans, et aujourd’hui encore j’en paie les frais. Ça n’arrivera plus !
Je vis désormais pour moi et je laisse les autres jouir de ce droit. Vous devriez essayer !
Idol Killer